mardi 17 décembre 2019

Grand Menestrail de Moncontour


#GrandMenestrail - Fred Léon revient pour vous sur ce Trail de Fous Furieux !

"Le 2ème grand Trail de ma vie et le plus dur !!!"
(NB: Il avait participé en Avril dernier au Trail de l'Aber Wrach)

... Enfin sur place, il est 5h50 et il fait nuit noire, l'ambiance est calme, paisible, les coureurs arrivent. Très peu parle, nous rentrons dans la salle près du départ, avec le passage de l'arrivée juste là près du podium....Ce passage que plusieurs ne reverront jamais !!!


Nous retrouvons Olivier Talec, le frère de Guen, cycliste au CCBB. Nous échangeons quelques instants et nous prenons la direction de la ligne de départ.

6h25, il fait bon, 9 degrés, le top départ retenti ! Nous sommes plus de 800, à partir en même temps, dans la nuit, c'est purement magnifique, toutes ces frontales allumées, les mêmes sensations que la première fois que j'ai fait mon 1er tour de nuit aux 24h de Guilers.
Super ambiance entre coureurs, on prend le temps de parler, plaisanter, bref nous le savons tous la journée va être longue.
Dès les 5 premiers kms déjà ... les premières blessures (entorses ou autres, pour ces coureurs c'est déjà fini).
Nous avons effectué 7 kms et pris seulement 350m d+ sur les 2000 et là ça commence déjà à me soûler de devoir monter toutes les côtes en marchant, donc je fais signe à mon frère que je pars !

Au bout de 3 montées sans m’être arrêté de courir et plus d'une centaine de coureurs doublés, j'arrive à la chapelle. Plutôt sympa de voir du monde dans la nuit, mais ce fut bref.

On alterne entre de la boue, des racines, des troncs à enjamber, des terrains en devers, bref le plaisir du trail !

Le petit jour se pointe et la température baisse de 3 degrés en l'espace de 30 min, il vaut mieux rester couvert, et çà continue.... des bosses, des descentes qui seraient indescendable en vtt, et là j'arrive au premier ravito (enfin un point d'eau et il n'y aura que de l'eau) qui est aussi notre point de départ et surtout notre point d'arrivée.
Je discute avec quelques personnes, malheureusement pour elles, toutes s’arrêtaient, par blessure ou démoralisées (nous n'avions pas fait la moitié!!)
Je pensais attendre mon frère mais je me refroidissais assez vite donc j'ai préféré repartir.

Enfin une partie plus plate enfin je me comprends ( moins bosselée !) jusqu'au 2ème ravito au 34ème kilo, les jambes et le moral sont là, je prends beaucoup de plaisir, à défaut de certains qui arrivés aux ravitos cherchaient des gens pour les ramener sur Moncontour
Là je me suis dit, je suis au-dessus de mes moyens, si eux arrêtent, qu'es-ce-que je fais ici, moi petit cyclosportif du dimanche et du jeudi entre amis !!

Bon j’arrête de les écouter et je repars et là il y a un gars à qui je n'ai rien demandé qui me dit :
« du 34 aux 44 c'est là le plus dur », je suis parti avec ça sous le bras, ben il n'avait pas tout à fait tort, du costaud, des pentes et des descentes à n'en plus finir et en plus tu n'avances pas !!
Bref arrivé au 3e ravito et le dernier, j'ai mal aux jambes mais dans l'ensemble ça va.
Il ne fait pas spécialement chaud, donc je m’arrête 2 min et c'est reparti.
Je retrouve des jambes aux alentours de 46ème (elles me font moins mal) et là je me dis « il me reste 8 km, c'est comme un Aller/Retour Coat-Méal/Bourg-Blanc».

Là je me sentais tellement bien que j'ai commencé à accélérer, erreur sûrement, au 49 km une sensation de crampe arrive d'un coup et je dois m’arrêter, je me mets dans des positions de façon de la faire partir. Je n'y arriverai jamais, malgré les encouragements des autres coureurs qui me doublent, j'étais dégoûté, et là ma montre décide aussi de me lâché, j'avais fait 50 km.
J'ai eu la bonne idée de demander le nombre de kms restants à plusieurs coureurs et là bizarrement personne n'a le bon kilométrage, ça allait de 2 à 7 km, pas top pour le moral !
Bon allez je me suis dit c'est pas très loin normalement il me reste 4 km, ça va le faire en 1 h, mais non il en restait en fait 7 km, avec le retour des montées avec des cordes et des descentes avec des marches et des cordes.

J'arrive enfin dans les derniers 300 mètres et on doit encore repasser dans un grand bain de boue, plus de 50 m de long avec de la boue jusqu'au genou, des marches bien pentues pour finir et....... ouf j'arrive juste à temps pour le départ du trail de ma fille !

Je finis en 8h04 dégoûté sur le coup mais content de l'avoir fait et surtout de l'avoir fini ce n'a pas été le cas de tous !


10 min après, je vois mon frère Sébastien arriver dans une forme ....pas forcément meilleure que la mienne mais content d'y être aller jusqu'au bout !
Bonne expérience, merci SEB !!!

Encore Bravo Fred et merci pour ton récit !


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